Pte
William James Featherstone
Informations sur naissance
Date de naissance: 27/05/1883 |
Lieu de naissance: Monkton, Perth, Ontario, Canada |
Informations générales
Dernière résidence connue: Big Valley, Alberta, Canada |
Profession: Mécanicien de locomotive |
Religion: Church of England |
Informations service militaire
Pays: Canada |
Force armée: Canadian Expeditionary Force |
Rang: Private |
Numéro de service: 440335 |
Incorporation nom de lieu: Sewell, Manitoba, Canada |
Unités: — Canadian Infantry, 28th Bn. (North West) (Dernière unité connue) |
Informations sur décès
Date de décès: 06/11/1917 |
Lieu de décès: Graf Wood, Passchendaele, Belgique |
Cause du décès: Killed in action (K.I.A.) |
Âge: 34 |
Mémorial
Ypres (Menin Gate) Memorial Panneau: 28 A |
Distinctions et médailles 2
British War Medal Médaille |
Victory Medal Médaille |
Points d'intérêt 4
#1 | Lieu de naissance | ||
#2 | Dernière résidence connue | ||
#3 | Lieu d'enrôlement | ||
#4 | Lieu du décès (approximatif) |
Mon histoire
William est né à Monkton, dans le comté de Perth, au Manitoba, en 1883. À un moment donné, William et sa mère Isabelle déménagent dans l'ouest, à Big Valley, en Alberta, où ils vivent avec sa sœur Jean et son mari William Jackson. Son beau-frère travaille comme mécanicien de locomotive pour le Chemin de fer Canadien du Nord. William commence également à travailler comme pompier et mécanicien de locomotive. En mai 1915, William s'enrôle à Sewell, au Manitoba. Il est recruté par le 28e bataillon (Nord-Ouest).
En novembre 1917, le 28e bataillon, qui fait partie de la 6e brigade de la 2e division canadienne, est déployé à Passchendaele. Depuis 1915, le haut commandement britannique caresse l'idée de forcer une percée dans les Flandres. Mais les Allemands sont prêts. Un réseau de bunkers domine le champ de bataille. Après des semaines de marche dans la boue, les Néo-Zélandais, les Australiens et les Sud-Africains rejoignent les divisions britanniques. L'élan est brièvement donné, mais l'attaque s'enlise à nouveau. Pour le haut commandement de l'armée, il n'est pas question d'arrêter l'offensive, même si cela permet de sauver de nombreuses vies. Une victoire, même symbolique, est vitale. Le Field Marshall Haig a les yeux rivés sur Passchendaele. Ce village lourdement bombardé, situé au sommet de la crête de la Flandre occidentale, est aux mains des Allemands depuis 1914 et a pris des proportions mythiques. Pour gagner ce prix, Haig se tourne vers les Canadiens.
Le 6 novembre 1917, la 2e Division prend part à une attaque qui aboutira à la prise de Passchendaele. La division attaque avec la 6e brigade, et plus précisément avec les 27e, 31e et 28e bataillons. L'objectif est le village de Passchendaele et la crête orientale. Le 6 novembre à 6 heures du matin, les trois bataillons avancent vers Passchendaele. Les 27e et 31e bataillons essuient le feu des casemates allemandes lorsqu'ils atteignent le côté nord du village. Ils parviennent à passer et le 27e bataillon est le premier à entrer dans Passchendaele. Le 28e bataillon connut une période difficile. Il opérait à l'extrême gauche du front de la brigade et les soldats durent patauger dans une boue profonde avant d'arriver à Passchendaele. Environ trois minutes après la fin du barrage canadien, le 28e bataillon fut touché par un barrage allemand. Peu de temps après, à environ 400 mètres de leur objectif, ils furent touchés par des tirs de mitrailleuses lourdes qui firent un grand nombre de victimes. Finalement, le 28e bataillon réussit à rattraper les autres et à consolider son objectif. À 8 h 45, le village de Passchendaele et la crête est étaient pris.
William a été tué au combat le 6 novembre 1917. Il a été tué par un tir d'obus à une cinquantaine de mètres de la tranchée "jumping off". Lui et huit autres soldats du 28e bataillon ont été enterrés au bois Graf, à la limite ouest de Passchendaele. Aujourd'hui, leurs tombes sont inconnues et les neuf soldats sont commémorés sur le monument d'Ypres (Porte de Menin).
En novembre 1917, le 28e bataillon, qui fait partie de la 6e brigade de la 2e division canadienne, est déployé à Passchendaele. Depuis 1915, le haut commandement britannique caresse l'idée de forcer une percée dans les Flandres. Mais les Allemands sont prêts. Un réseau de bunkers domine le champ de bataille. Après des semaines de marche dans la boue, les Néo-Zélandais, les Australiens et les Sud-Africains rejoignent les divisions britanniques. L'élan est brièvement donné, mais l'attaque s'enlise à nouveau. Pour le haut commandement de l'armée, il n'est pas question d'arrêter l'offensive, même si cela permet de sauver de nombreuses vies. Une victoire, même symbolique, est vitale. Le Field Marshall Haig a les yeux rivés sur Passchendaele. Ce village lourdement bombardé, situé au sommet de la crête de la Flandre occidentale, est aux mains des Allemands depuis 1914 et a pris des proportions mythiques. Pour gagner ce prix, Haig se tourne vers les Canadiens.
Le 6 novembre 1917, la 2e Division prend part à une attaque qui aboutira à la prise de Passchendaele. La division attaque avec la 6e brigade, et plus précisément avec les 27e, 31e et 28e bataillons. L'objectif est le village de Passchendaele et la crête orientale. Le 6 novembre à 6 heures du matin, les trois bataillons avancent vers Passchendaele. Les 27e et 31e bataillons essuient le feu des casemates allemandes lorsqu'ils atteignent le côté nord du village. Ils parviennent à passer et le 27e bataillon est le premier à entrer dans Passchendaele. Le 28e bataillon connut une période difficile. Il opérait à l'extrême gauche du front de la brigade et les soldats durent patauger dans une boue profonde avant d'arriver à Passchendaele. Environ trois minutes après la fin du barrage canadien, le 28e bataillon fut touché par un barrage allemand. Peu de temps après, à environ 400 mètres de leur objectif, ils furent touchés par des tirs de mitrailleuses lourdes qui firent un grand nombre de victimes. Finalement, le 28e bataillon réussit à rattraper les autres et à consolider son objectif. À 8 h 45, le village de Passchendaele et la crête est étaient pris.
William a été tué au combat le 6 novembre 1917. Il a été tué par un tir d'obus à une cinquantaine de mètres de la tranchée "jumping off". Lui et huit autres soldats du 28e bataillon ont été enterrés au bois Graf, à la limite ouest de Passchendaele. Aujourd'hui, leurs tombes sont inconnues et les neuf soldats sont commémorés sur le monument d'Ypres (Porte de Menin).
Sources 7
"Big Valley Historical Society Receives Inquiry From Passchendaele - With a Canadian Northern Connection” (Canora, The Canora Chronicle, April 2023). Sources utilisées |
Big Valley Historical Society, personal communication, April 2023. Sources utilisées |
Dewitt G.E., The Story of the Twenty-Eight (Northwest) Battalion, 1914-1917 (London, Charles & Son, s.d.), 22-24. Sources utilisées |
Personnel Records of the First World War (Library and Archives Canada, Ottawa (LAC) RG 150, Accession 1992-93/166, Box 3022 - 37). https://library-archives.canada.ca/ Sources utilisées |
War diaries: 28th Canadian Infantry Battalion (Library and Archives Canada, Ottawa (LAC), RG9-III-D-3, Volume number: 4935, Microfilm reel number: T-10739--T-10740, File number: 425). https://library-archives.canada.ca/ Sources utilisées |
War Graves Registers: Circumstances of Death (Library and Archives Canada, Ottawa (LAC), RG 150, 1992-93/314; Volume Number: 177). https://library-archives.canada.ca/ Sources utilisées |
War Graves Registry: Commonwealth War Graves (Library and Archives Canada, Ottawa (LAC): RG150, 1992-1993/314, Box 39-244; Box: 67). https://library-archives.canada.ca/ Sources utilisées |
Complément d’informations 4
Commonwealth War Graves Commission Database https://www.cwgc.org/find-records/find-war-dead/casualty-details/1592097 |
Namenlijst (In Flanders Fields Museum) https://namenlijst.org/publicsearch/#/person/_id=396aff2b-d79e-42ec-ac90-7119f3cb1f6e |
The Canadian Virtual War Memorial https://www.veterans.gc.ca/eng/remembrance/memorials/canadian-virtual-war-memorial/detail/1592097 |
Lives of the First World War (Imperial War Museum) https://livesofthefirstworldwar.iwm.org.uk/lifestory/5861861 |