Informations sur naissance

Date de naissance:
07/03/1893
Lieu de naissance:
Toronto, Ontario, Canada

Informations générales

Dernière résidence connue:
191 Queen Street West, Toronto, Ontario, Canada
Profession:
Monteur vapeur
Religion:
Church of England

Informations service militaire

Pays:
Canada
Force armée:
Canadian Expeditionary Force
Rang:
Private
Numéro de service:
1351
Incorporation date:
28/09/1914
Incorporation nom de lieu:
Valcartier Camp, Quebec, Canada
Unités:
 —  Princess Patricia's Canadian Light Infantry  (Dernière unité connue)

Informations sur décès

Date de décès:
06/05/1915
Lieu de décès:
Hell Fire Corner, Ieper, Belgique
Cause du décès:
Killed in action (K.I.A.)
Âge:
22

Mémorial

Points d'intérêt 4

#1 Lieu de naissance
#2 Dernière résidence connue
#3 Lieu d'enrôlement
#4 Lieu du décès (approximatif)

Mon histoire

Charles Smith est né en 1893 à Toronto, Ontario. Charles et son frère William vivent au 191 Queen Street West à Toronto. Charles travaille comme plombier sur un ferry sur le lac Ontario, de Toronto à Niagara et retour. Charles s'est d'abord appelé "W. Smith", 191 Queen Street, Toronto, comme étant son parent le plus proche. Il s'agit de son frère William, qui s'est lui-même engagé un peu plus tard dans la guerre. Plus tard, il a modifié son nom et a désigné Mlle Edith Reid, qui vivait à Niagara-on-the-Lake, comme étant sa plus proche parente. Elle était la fille d'un boucher local et vivait dans Davy Street. Edith May Reid a épousé Herbert George West le 13 octobre 1915. George s'est engagé le 7 juin 1915, avant d'épouser Edith, et est revenu au Canada en mai 1919. Herbert et Edith ont eu deux enfants. Cependant, lors du recensement de 1921, Edith vivait avec ses deux enfants dans la maison de ses parents sur Davy Street.

En 1914, le Canada, en tant que dominion britannique, est emporté par une conflagration mondiale sans précédent. Le Canada n'a pas d'armée propre. La milice permanente ne compte que 3 000 hommes. Le Canada n'a pas d'armée propre. La milice permanente ne compte qu'environ 3 000 hommes. Pour renflouer les rangs, des volontaires sont recrutés dans tout le vaste pays. Les candidats ne manquent pas. Des dizaines de milliers de personnes souhaitent rejoindre l'armée expéditionnaire. En raison de la surabondance des effectifs, seuls les plus qualifiés sont retenus. Charles se présente au camp de Valcartier, au Québec, le 28 septembre 1914. Ayant déjà servi dans le Royal Army Medical Corps, il était exactement ce que l'armée canadienne recherchait. Charles rejoint le Princess Patricia's Light Infantry, le dernier régiment privé de l'Empire britannique. Les Patricia sont affectés à la 27e division britannique.

À la fin de l'année, le 20 décembre 1914, Charles part pour l'Europe. Début avril 1915, la division relève les troupes françaises autour du bois du Polygone, à Zonnebeke, à l'est d'Ypres. Au cours de la deuxième bataille d'Ypres, les attaques allemandes sur leur flanc gauche rendent leurs positions intenables. Le 3 mai, ils furent contraints de prendre de nouvelles positions sur la crête de Bellewaerde. Sous le souffle des Allemands, les nouvelles tranchées sont construites à la hâte. On a à peine le temps de construire un arrière ou un parapet. Les Patraciens sont encore en train de creuser lorsqu'ils sont témoins d'un exploit de la gründlichkeit allemande. Dans la lumière de l'aube du 4 mai 1915, il semblait que toute la 4e armée descendait la crête près du Westhoek en formation parfaite. De nombreux patriciens sortent de leurs tranchées pour acclamer le spectacle. Mais la réalité s'impose lorsque les premiers obus tombent. Les patriciens restèrent sous le feu nourri de l'artillerie pendant le reste de la journée. En grinçant des dents, ils doivent regarder leurs positions creusées à la hâte être réduites en miettes. Bien qu'aucune attaque n'ait eu lieu, le bataillon a subi plus de 120 pertes. Au petit matin du 5 mai, les Patricias sont relevés de la ligne de front et retournent dans la réserve près de la jonction de la ligne de chemin de fer Ypres-Roulers et de la route de Menin, un endroit qui sera connu sous le nom de "Hellfire Corner" (le coin des feux de l'enfer). Le soir du 6 mai, ils relevèrent les Shropshires sur la crête de Bellewaerde.

Charles Smith fut tué le 6 mai 1915. Le jeune homme de 22 ans fut enterré à Hellfire Corner, près d'Ypres (I.10.d.0.2). Après la guerre, la tombe n'a pas été retrouvée. Charles est commémoré sur le monument d'Ypres (Porte de Menin).

Fichiers 2

Sources 5

Hodder-Williams R., Princess Patricia's Canadian Light Infantry: 1914-1919. Volume I (Londen: Hodder and Stoughton, 1923) 50-57.
Sources utilisées
Personnel Records of the First World War (Library and Archives Canada, Ottawa (LAC), RG 150, Box 9017 - 4).
https://library-archives.canada.ca/
Sources utilisées
Ron Dale, Niagara-on-the-Lake Museum, personal communication, 16 February 2023.
Sources utilisées
War diaries: Princess Patricia's Canadian Light Infantry (Library and Archives Canada, Ottawa (LAC), RG9-III-D-3, Volume number: 4911, Microfilm reel number: T-10703, File number: 346).
https://library-archives.canada.ca/
Sources utilisées
War Graves Registers: Circumstances of Death (Library and Archives Canada, Ottawa (LAC), RG150, 1992-1993/314, Box 39-244; Box: 122).
https://library-archives.canada.ca/
Sources utilisées